I sat by the ocean: la bonne année

Bonne année, bonne santé. Mais pas des pieds, comme aurait dit tonton.


Voilà deux mois, j’ai assisté au concert du groupe californien Queens of the Stone Age à Amsterdam. J’y étais avec Xavier, un collègue.

La première partie c’est le groupe Deep Tan, dont la chanteuse porte un short très très court et laissant peu de place à l’imagination. Xavier me dit “ce qu’il y a de mieux dans sa musique, c’est son short”. Bien dit mon Xav, effectivement c’est pas terrible comme groupe.

Queens of the Stone Age

Par contre, QOTSA c’est excellent et bien pêchu. Josh Homme — chanteur et guitariste — complimente son public : « dankjewel Nederland, you are beautiful motherfuckers”. La gratitude du bonhomme n’est pas feinte, comme en témoignent ses fréquents remerciements au long du concert.


Sinon un bref, mais chouette, souvenir de l’Ardèche : Damien, l’accompagnateur, a mis en ligne une vidéo qu’il a réalisée. Vous pouvez la voir ci-dessous. Pour info, le cycliste en orange au milieu des moutons au début, c’est moi 😎


Mais venons-en à la sortie du jour.

Je me suis inscrit à une épreuve de vélo, 80km vers Arnhem. L’organisateur est le même que pour l’épreuve en juin dernier à Maastricht. À l’époque, le café situé au point de rendez-vous était au courant de l’épreuve, mais j’étais le seul participant.

Cette-fois ci, rien à voir : le restaurant au point de rendez-vous n’était pas au courant, et nous étions deux participants (je n’ai pas vu l’autre, il avait commencé avant moi).

Départ seul, donc, à travers la forêt et dans le froid, puisque la température oscillera entre 0 et 1°C toute la journée.

Peu après le départ

Ça commence par des chemins meubles et d’autres inondés dans la lande. Quelques promeneurs de temps à autre, quelques cyclistes au hasard d’une piste cyclable. Tous ces paysages ressemblent à mon cher parc de Haute Veluwe, et c’est normal puisqu’il est juste à côté.

Un peu plus loin, un chat dans un champ me nargue : moi j’ai des poils, j’ai pas froid, gnagnagna, et si j’ai faim pas besoin de me faire à manger j’ai juste à aller miauler auprès du mec qui vit chez moi.

Chat

Beaucoup de relief dans cette première partie du parcours, et vu que la dernière sortie sérieuse date d’octobre, c’est éprouvant.

À Warnsborn, petite pause barre énergétique près d’un champ. Et ça caille sévère. Pas trop envie de m’attarder.

Champ (colza ?)

À la gare de Ede-Wageningen, plus loin, je me pose un moment pour me réchauffer avec un sandwich et un lait au chocolat. Il fait 7°C dans cette gare, c’en est presque étouffant.

Pause

Je quitte Ede pour retourner en direction du point de départ. Encore beaucoup de forêt et moins de relief. À circuler dans ces chemins parfois boueux j’ai bien salopé mon vélo.

Encore de la forêt

En me perdant je passe à travers quelques sentiers un peu difficiles. Puis c’est de nouveau de la lande sableuse parsemée de flaques.

Plouf

De ce côté le sable est davantage meuble et je finis par me vautrer mollement lorsque la roue avant se bloque tout aussi mollement dans une trace pourrie. Le compteur indique soixante kilomètres, et le mental dit que ce serait bien que ça se finisse.

Dernier passage en forêt

Un peu de bitume m’offre un répit bienvenu. En plus, le week-end précédent il y a eu une course, que le vainqueur a terminée dans un fauteuil, et il a eu le bon goût de laisser ce dernier au bord de la route.

Un peu de repos

Quelques exercices de pleine conscience sur les trois derniers kilomètres pour soulager les jambes, et j’arrive au parking. L’autre participant a quitté les lieux (j’avais repéré une voiture avec un porte-vélo ce matin, et elle n’est plus là).

Avant de rouler direction le bercail, je m’attable au restaurant avec un jus fraise-orange et des pâtes au poulet et au pesto. C’est plutôt bon ; m’est cependant avis que Grogu ferait la tronche avec ce pesto, au motif que (c’est pas pour me la péter, mais un peu quand même) “je préfère le pesto de papa”.

Puis, alors qu’il fait déjà nuit noire, je remonte dans la voiture, direction la maison.

Un peu seul quand même pour une épreuve organisée. Au final j’ai récupéré une trace GPS de bonne qualité, que je pourrai suivre à nouveau un jour où je ne me gèlerai pas le c*l, mais l’organisation est bien folklorique. En tout cas on ne pourra pas dire que je ne cherche pas à rencontrer des gens pour faire du vélo.


Bilan de la journée:

  • Distance : 79,56km
  • Temps de pédalage : 4h40
  • Dénivelée : 485m

I sat by the ocean
[…]
There’s nowhere to run away
Said, ‘Boy if you want love, you’ll have to go and find it with someone new’
‘Do you know who you really are? Are you sure it’s really you’?
Lies are a funny thing
They slip through your fingertips because they never happened to you
Time wounds all the heals as we fade out of view

6 commentaires sur « I sat by the ocean: la bonne année »

  1. La vidéo de l’Ardèche est très belle, avec des couleurs d’automne magnifiques et des cyclistes courageux !
    Un autre cycliste est courageux aussi d’aller faire une course tout seul en janvier, avec des températures bien basses et des pistes boueuses ! Bravo !

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  2. Et encore un podium pour toi ! 🙂 Mérité, vues les conditions !!!!!!!
    Tu diras à Damien qu’on les connaît déjà les paysages d’Ardèche, nous, grâce à toi !! 😉

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  3. Une course avec un accroissement des participants de 100% quel succès !! Bravo à toi quel courage d’affronter ces conditions hivernales 🥶 Je me suis caillé en te suivant. Très belle la vidéo sur l’Ardèche. Bisous.

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  4. Quelle santé ! Rien ne t’arrête, pas même les chemins boueux et le froid.
    Bravo pour ce courageux périple !
    Tu as toute notre admiration.
    Bisous de nous deux.
    Chris et Claude

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