Venus in Furs : Parenthèse ardéchoise

Il y a dans le monde des choses immuables, qui étaient là bien avant nous, et qui le seront encore bien après.


Le cycle des saisons. Une pomme qui tombe vers le sol, attirée par la Terre sous l’effet de la gravité. La parade nuptiale des animaux, quand vient le moment opportun. La danse des étoiles dans le ciel. Les retards du Thalys.

(J’ai lu sur un blog d’astrophysique que la date d’apparition des retards du Thalys est mal connue, mais on estime qu’elle est antérieure à la formation du système solaire)

Et donc, j’avais pris de la marge pour aller attraper mon TGV Gare de Lyon, mais j’ai quand même dû courir dans les couloirs du RER. Avant de sauter dans le train, j’ai juste eu le temps de laisser un rein au Monoprix du Hall 2, en échange d’une salade de pâtes.

Et samedi 9 septembre, me voici donc parti direction le Sud-Est, à St-Félicien dans l’Ardèche, via un détour par la Savoie pour récupérer un vélo.

TGV

À St-Félicien, je commence lundi 11 un circuit en groupe, organisé par Vélorizons, et correspondant grosso modo au tour de l’Ardèche, qui relie des villages dont je n’ai jamais entendu le nom.

En attendant c’est le train. Au départ de Paris, j’entends un voyageur du wagon parler de rugby (la coupe du monde vient de commencer et j’ai entendu que l’équipe de France a battu la Nouvelle-Zélande la veille). Puis je mets mes écouteurs. Lorsque je les enlève trois heures plus tard, le monsieur est toujours en train de parler de rugby.

TGV

À Chambéry, je profite d’une longue attente pour aller faire un tour à la librairie Decitre (j’informe à ce propos ma tante qui vit à Annecy que j’ai mis mon achat sur sa carte de fidélité).

Dans le TER direction Bourg-St-Maurice, c’est comme il y a vingt-cinq ans quand j’étais étudiant et que je rentrais de Grenoble : les wagons sont les mêmes qu’à l’époque, et dans mon compartiment une curiste raconte sa vie et panique lorsque le train repart en arrière au départ d’Albertville. Ceci dit c’est suffisant, le train est parfaitement à l’heure et le rapport qualité/prix est excellent.

Le lendemain, rando au col du Grand Fond, dans le Beaufortain.


Si j’ai le temps, j’écrirai un peu chaque jour. Sinon, ce qui s’est passé en Ardèche restera en Ardèche.


Bilan de la journée:

  • Distance : Gare du Nord – Gare de Lyon en RER A puis métro ligne 14 avec un peu de course à pied à Châtelet et vers la voie 15 à Gare de Lyon.
  • Temps de pédalage : 0
  • Dénivelée: les escalators du métro parisien

I am tired, I am weary
I could sleep for a thousand years
A thousand dreams that would awake me
Different colors made of tears

Kiss the boot of shiny, shiny leather
Shiny leather in the dark
Tongue of thongs, the belt that does await you
Strike, dear mistress, and cure his heart

4 commentaires sur « Venus in Furs : Parenthèse ardéchoise »

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