Little Monster : de Baden à Ploemeur

Ce matin, les ultimes chansons du concert.


Dernière étape, derniers morceaux.

Dernier petit déjeuner en chambre d’hôte. Dernier départ pour la journée.

Annie m’a préparé un super petit déjeuner (c’est comme un petit déjeuner, mais avec une cape) : des fruits, du yaourt, du pain, des confitures maison et du jus de fruit frais. Elle me raconte qu’elle aime bien recevoir des gens de tous horizons : ça se sent.

Remplissage des bidons, et c’est parti. Rapidement, j’arrive à un village au nom irlandais, et mondialement connu.

But I stiiiiiiiiill haven’t fouuuuuuund what I’m looking fooooooooooor

C’est aussi ici qu’il y a un pont suspendu (plutôt une passerelle, en fait), vanté par Annie. Et c’est vrai qu’il vaut le détour. Enfin c’est une expression, parce que de toute façon je n’avais pas très envie de passer par le pont routier avec les bagnoles et les camions.

Pont du Bono
Rivière du Bono

Puis, un peu plus loin, apparaissent la ville d’Auray et la rivière du même nom.

Rivière d’Auray
Si j’auray su j’auray pas venu

Quelques encablures plus loin, en traversant le village de Brech, je tombe sur une voie ferrée qui semble désaffectée. Je pense que si j’attendais suffisamment longtemps, je verrais arriver la locomotive du Train où vont les choses, dernier album de Philémon.

Alors que je marche vers la voie pour prendre ma photo, un chevreuil traverse. À moins que ce ne soit la licorne de L’arche du A, je n’ai pas bien vu de loin.

Ensuite, jusqu’à Erdeven, c’est essentiellement de la petite route en forêt ou à travers de petits villages. À cet endroit-là, un chat curieux me regarde passer et me suit en trottant au bord de la route, puis disparaît dans la forêt.

Route tranquille

Une fois sorti d’Erdeven, je suis forcé de suivre une grosse départementale assez passante. Je n’aime pas les départementales.

En plus, le long de cette route, un hangar, figurez-vous, se permet de m’insulter.

Quelle insolence !

Puis, c’est la traversée de la ria d’Étel, par la route de Pont Lorois. Très impressionnant.

Ria d’Étel, côté Atlantique

Et comme la marée est descendante, toute la flotte file vers le large. Et alors, les tourbillons et les courants, ça rigole pas.

Machine à laver

De l’autre côté, c’est Plouhinec. Et toujours cette végétation surprenante.

Le bush australien ? Non, une forêt du Morbihan

Enfin, j’arrive à proximité de Lorient, dont je commence à voir le port. Traversant les faubourgs de la ville, j’arrive à l’embarcadère de Pen Mané, à Locmiquélic.

Pen Mané

Quelques minutes d’attente. J’en profite pour regarder le trafic maritime — bon en fait, il y a juste un voilier et un bateau qui arrive de Groix, et me voilà à bord du bateau-navette qui me mène de l’autre côté de la rade de Lorient.

Sur le bateau

Une fois de l’autre côté, je traverse la ville, puis je prends les petites routes. À peine une poignées de kilomètres, et je suis arrivé au terme de la dernière étape de mon voyage.

Pendant ce temps, résonnent les dernières notes de la dernière chanson du concert.

Ploemeur

À demain pour le salut final.


Bilan de la journée, et du voyage :

  • 59,34km parcourus (cumulé 844,56km)
  • 3h30 de pédalage (cumulé 50h16)
  • 398m de D+ (cumulé 4976m)

4 commentaires sur « Little Monster : de Baden à Ploemeur »

  1. Voilà donc le bouquet final !
    J’ai appris ce qu’était une ria.
    Ce blog est véritablement encyclopédique 😊
    Bravo pour le parcours 👏👍💪

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  2. Bravo Manu, c’était chouette de suivre ton parcours 😊
    C’était un gros poisson ds l’eau sur la photo où il y a les tourbillons? On dirait qu’on aperçoit qq chose…

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