What a wonderful world : de Longperrier à Paris

Paris, reineuuu du mondeuuuuh
Paris, c’est uneuu blonnndeuuuuh

Réveil difficile ce matin, j’ai eu chaud pendant la nuit. Au sortir de mon coma, je croise Brigitte, elle m’a préparé un petit déjeuner (c’est la surprise de ce Airbnb, j’avais pas fait attention). Un pain au chocolat et des tartines c’est plus réconfortant que les habituels flocons d’avoine cuits dans l’eau chaude du thé.

Brigitte part au boulot ; elle travaille à Roissy dans le fret aérien. J’apprends que les avions (même ceux qui prennent des passagers) transportent parfois des explosifs ou des matières radioactives. Jean-Pierre, lui, est à la retraite.

Bref, je finis de préparer mes affaires, et je décolle.

L’église de Longperrier

Je passe sous le trafic incessant des avions qui atterrissent à Roissy.

Vol AF99 en provenance de Miami, j’ai vérifié

Petites routes, petits villages, et parfois chemins de terre, à nouveau bloqués par des arbres. Avant de rejoindre le canal de l’Ourcq direction la capitale, je fais un détour par la N2 au milieu des voitures et des camions pour éviter la dernière portion de chemin non goudronné.

Puis c’est la ville de Claye-Souilly, là où se trouve le canal de l’Ourcq. Il est longé par un chemin de halage qui va d’un côté vers Meaux, et de l’autre vers le bassin de la Villette, dans le 19e arrondissement de Paris.

Le canal direction Paris

C’est très boisé sur une très longue portion, même dans des coins réputés comme étant pas terribles (c’est le département de la Seine-St-Denis) du style Sevran ou Aulnay-sous-Bois.

Vue du 93

D’un autre côté je me doute bien que les bords de l’Ourcq ne font pas partie des pires coins des villes que je traverse.

Néanmoins, à partir de Bondy, le décor est moins sympa. Moins de verdure, plus de béton et les barres d’habitation font leur apparition. J’en aurai tout de même vu beaucoup moins que ce à quoi je m’attendais.

Bondy

Ensuite c’est Pantin, alternance de coins moches et de coins davantage gentrifiés.

Pantin et les grands moulins

Je continue dans Pantin, puis juste après être passé sous un pont, je remarque un panneau qui souhaite la bienvenue dans le Parc de la Villette. Tiens donc ! Je tourne alors la tête à droite…

Eh ! Mais c’est à Paris ça !

Et voilà, je suis arrivé. Je continue à travers les rues parce que mon but c’était pas le 19e arrondissement.

Ça va Raymond Devos ?

En tentant de rejoindre la place de la République, je découvre avec stupeur que les rues à sens unique pour les voitures ne sont pas à double sens pour les vélos comme aux Pays-Bas. Mais je finis par arriver.

Place de la République
Place de la Bastille

Petit resto à Bastille parce que ça varie des sandwiches et pizzas que je mange depuis une semaine.

Hôtel de Ville
Notre-Dame de Paris
Musée du Louvre

Après le Louvre, direction les Champs-Élysées. Rue de Rivoli je croise l’actrice Camille Cottin sur une trottinette. Si vous ne savez pas qui c’est regardez .

Au niveau du jardin des Tuileries côté Concorde, je croise la fille de la voisine de mes parents. Elle travaille dans un musée tout proche mais je suis surpris de la voir. Elle aussi d’ailleurs, j’ai l’impression qu’elle ne va pas me reconnaître. Du coup on papote un peu.

Place de la Concorde

Place de la Concorde, je croise deux compatriotes. Après une semaine, j’arrive encore à parler néerlandais.

Plus loin à un feu sur les Champs je suis côte à côte avec deux gendarmes à moto. Sur leurs casques il y a écrit « Garde Républicaine – Escorte Présidentielle ». Ça ne rigole pas.

Arc de Triomphe

Place de l’Étoile, je fais ma photo entouré de touristes qui m’ont l’air blindés de thunes. C’est raccord avec l’ambassade du Qatar qui est juste là. Enfin, je redescends vers la Seine pour voir la Tour Eiffel.

Tour Eiffel depuis la passerelle Debilly
Tour Eiffel depuis la Tour Eiffel

Il est temps de rejoindre Palaiseau, c’est là que je vais dormir ce soir, chez mon ami Cédric. Porte de Vanves et Coulée Verte jusqu’à Massy, c’est une piste cyclable agréable, mais je fatigue. Il faut dire aussi qu’en arrivant j’ai rajouté 32km depuis République.

Gare de Massy

Puis c’est l’arrivée chez Cédric. Fin du voyage. Douche, blog, repas. Dodo.

Les derniers chiffres (jusqu’à République) :

  • Distance 45,86km (cumulée 551,34km)
  • Temps 2h39 (cumulé 32h33)
  • Dénivelée 252m (cumulée 2993m)

I see skies of blue
And clouds of white
The bright blessed day
The dark sacred night
And I think to myself
What a wonderful world

The colors of the rainbow
So pretty in the sky
Are also on the faces
Of people going by
I see friends shaking hands
Saying, « How do you do? »
They’re really saying
« I love you »

I hear babies cry
I watch them grow
They’ll learn much more
Than I’ll never know
And I think to myself
What a wonderful world

11 commentaires sur « What a wonderful world : de Longperrier à Paris »

  1. Je n’arrive pas à voir les dernières photos, je ne sais pas si cela vient de moi ??!!
    Beau voyage en tout cas : bravo et merci pour ces comptes rendus toujours agréables à lire !!
    Comment fais-tu le retour ??

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  2. Felicitation a toi pour ce beau voyage et publications! Interessant de stuiver tes péripéties mais il me semble que ce dernier tronçon t’a moins inspiré point de vue calembours et contrepèteries:-)

    Bon retour à la maison et bon repos!

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    1. Superbe voyage Manu!

      Et que proposes tu pour nous regaler à partir de dorénavant ?

      Juste une remarque xoncernant les photos, un zoom sur le velo sans arrière plan nous aurait davantage ravi!

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  3. Quelle belle étape finale ! Sur les Champs Élysées, comme le Tour de France !
    Ton vélo a de la chance d’avoir visité Paris !
    Il m’a fait pensé au nain de jardin d’Amélie Poulain.
    Très belle conclusion en forme de catharsis, après l’éprouvante traversée des « passions tristes ».
    What a wonderful trip !
    😊👍😍💪✍️🚴‍♂️
    (looking forward to the next one…)

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  4. What a wonderfull boy ! Grand coup de chapeau à toi pour ce voyage. Nous avons bien apprécié les photos et les commentaires. Bon retour (en train ?). A bientôt pour le prochain !

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  5. Bravo Manu… Contrat rempli.
    Merci de nous avoir fait partager ton périple. Ce fut bien agréable de voyager sur le porte bagages de ton vélo et de découvrir, ponctués de ton humour, ces beaux paysages.
    Maintenant repos bien mérité et retour vers le futur, Arthur qui t’attend certainement avec impatience.

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