My Silver Lining : de Leuven à La Louvière

C’est l’heure de sortir le cycliste du lit et le vélo du garage.

Aujourd’hui deuxième morceau de Belgique. Je prends un solide petit déjeuner, je range mes affaires et je laisse mes amis à leur journée, heureux de les avoir vus (d’ailleurs Romain me dit que la photo de Leuven vue dans l’article précédent est en réalité la prison). Et je quitte Leuven, non sans tomber sur un aspect typique de la Belgique.

Les routes belges nom de §&#@ ! Pitié faites quelque chose !

Un instant délicat et poétique s’offre également à moi.

Instant délicat et poétique, illustration

Sur les conseils de Romain, j’évite la ville et passe à travers le bois de Heverlee, au sud de Leuven. Bien m’en a pris : je ne me lasse pas des forêts et des images que j’y trouve (spoiler alert : aujourd’hui, je vais être servi). Il y a plein de petits chemins paisibles, des champs, des fermes, l’air frais de l’automne…

Bois de Heverlee
Lever de soleil sur la campagne flamande

À Huldenberg, je retrouve les villages flamands bien proprets.

Flandre bien proprette, illustration.

Un peu plus loin, à Ottenburg, je croise des cyclistes et j’entends parler français, ce qui annonce la Wallonie toute proche. Pas tant de changements que ça, il y a là également des petits villages bien proprets. Et rapidement, j‘arrive à Wavre.

Centre ville de Wavre

Wavre est une bonne surprise, j’imaginais ça comme étant une ville dortoir de Bruxelles (qui est à une dizaine de kilomètres), mais en réalité c’est plutôt joli et ça me semble assez vivant pour un dimanche matin. J’en profite pour acheter un sandwich dans une boulangerie déserte. Et je fais ma pause repas dans la ville suivante, à Ottignies.

Pause miam

Si vous voulez tout savoir, à midi j’ai mangé un reste de pâtes de chez Romain (le cyclotouriste ne se lasse pas des pâtes) et un demi sandwich. Je comprends un peu mieux pourquoi la boulangerie était déserte : le pain n’est vraiment pas terrible.

À partir d’Ottignies, je retrouve le réseau Ravel, réseau de pistes cyclables en Belgique. Ici c’est merveilleux : je pédale presque 40km sur une piste lisse comme un billard (ça rachète largement les nids-de-poule de ce matin) en pleine forêt, au milieu des bruits de ruisseau et d’oiseaux, ou alors le long d’un canal, avec de temps en temps le clapotis des petites chutes d’eau qui ont remplacé les écluses.

De temps en temps je croise un village, comme Seneffe.

Aujourd’hui c’était presque 30km comme ça
Automne
Seneffe
Un pont sur un pont : j’adore l’humour belge.
Au bord de la Samme

La fin en arrivant à La Louvière est moins bucolique mais assez courte. Je traverse Fayt-lez-Manage (j’ai vérifié, c’est comme ça que ça s’écrit) et je débarque à l’hôtel, une vieille bâtisse au milieu d’un parc. On me donne une très belle chambre, que je m‘empresse de transformer en camping en déballant mes affaires.

Chambre

Vite une lessive (ah, l’eau noire qui apparaît dans le lavabo…)

Vite une douche (ah, l’eau noire qui apparaît dans le bac de douche…)

Un repas à base de pâtes, pour changer. Un peu de blog, dont le présent article. Un bon dodo.

Quelques chiffres :

  • Distance 73,13km (cumulée 176,17km)
  • Temps de pédalage 4h19 (cumulé 9h44)
  • Dénivelée 419m (cumulée 612m)

I’ve woken up in a hotel room, my worries as big as the moon
Having no idea who or what or where I am
Something good comes with the bad
A song’s never just sad
There’s hope, there’s a silver lining
Show me my silver lining
Show me my silver lining

I hear a voice calling
Calling out for me
These shackles I’ve made in an attempt to be free
Be it for reason, be it for love
I won’t take the easy road

3 commentaires sur « My Silver Lining : de Leuven à La Louvière »

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