Ce week-end, il va pleuvoir. Au mieux, le ciel sera gris. Parfait pour aller voir plus loin et se vider la tête.
J’ai une bonne raison pour partir de la maison : c’est là que se trouve mon vélo. Faire autrement, ce serait un peu compliqué.
Alors départ à travers les coins que je connais, le long de la campagne qui borde l’autoroute en direction d’Utrecht.

Par la suite, de longues lignes droites avec l’autoroute à droite… Et enfin une bifurcation qui me mène au bord de la rivière Ijssel, à Moordrecht.
Pas de pont, pas de problème : je me sers de la sacoche du vélo comme d’un flotteur et je traverse tranquillement à la nage.

Après la traversée de l’Ijssel, encore de la campagne, cette fois le long de la rivière. Le vent de face, jusque là présent mais assez plan-plan, décide de se manifester davantage. Pas grave, je ne suis pas pressé, j’en profite pour regarder un peu le paysage.

Enfin je débarque dans le village d’Oudewater où je suis accueilli par un habitant qui réclame de l’attention et des gratouilles.

Restent ensuite une vingtaine de kilomètres jusqu’à Utrecht, dans une campagne bien agricole où je rencontre essentiellement des animaux en tout genre.
Enfin, c’est Utrecht et la traversée du canal d’Amsterdam au Rhin. Ce coup-ci j’ai de la chance, il y a un pont.

À Utrecht, j’achète un sandwich (tomate-fromage, si vous voulez tout savoir) et je m’assois sur un banc pour le manger tranquillement.
Un peu plus loin, un type inonde la rue de décibels avec une enceinte portable. Je vois un vigile s’approcher de lui, visiblement lui demander de baisser la musique… Et comme le volume ne change pas, le vigile reste là et finit par esquisser quelques pas de danse.
Du coup, notre ami mélomane arrête sa musique et s’en va. Malin de la part du vigile.
Sur ce, quelques gouttes de pluie s’invitent. Je remise le reste du sandwich et je remonte sur mon vélo, direction Amersfoort. Il reste une vingtaine de kilomètres.
Encore de la campagne, mais nettement plus boisé. Un parc national (Nationaal Park De Utrechtse Heuvelrug) se trouve à proximité.

Enfin, traversée des faubourgs cossus d’Amersfoort, jusqu’à la gare. Fin du sandwich sur le quai en attendant le train. Discussion dans le train avec des Suisses francophones en vacances. Retrouvailles avec la pluie en arrivant à La Haye. Discussion avec un collègue rencontré par hasard dans la rue. Douche, dîner, dodo.

Comme d’habitude, quelques chiffres et une carte.
- Distance parcourue = 93,47km
- Temps de parcours = 4h48 (le vent de face ça fait mal)
- Dénivelée = 250m

Et une chanson.
Further on up the road
Where the way dark and the night is cold
One sunny mornin’ we’ll rise I know



Cool de te retrouver à travers de nouveaux articles !!! A bientôt ! Bisous
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Bon si on aime le vélo et la pluie c’est sympa ce week-end
Autrement y’a la Riviera en décapotable…
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Les paysages sont typiques… et la météo aussi !
Joli parcours et on attend les prochaines sorties !
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Jolis paysages néerlandais, le ciel typique, les rues pavées, les forêts bien vertes, c’est sympa.
Le vélo est bien beau.
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C’est chouette de te retrouver, et de retrouver ton humour… 😉
J’ai (notamment) adoré : « Mouton paisible, héron blanc mystérieux et cochons intrigués » !
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